Malgré la tempête, François Fillon n'entend pas faire marche arrière. Le vainqueur de la primaire de la droite et du centre, en pleine polémique depuis les révélations du Canard enchaîné sur les emplois présumés fictifs de son épouse, assure qu'il "sera candidat à la présidentielle". "Quand on choisit d'être candidat à la présidentielle, on ne vient pas se plaindre de la violence des attaques, on les accepte comme malheureusement des scories de notre système démocratique et (...) je vais les affronter jusqu'au bout. Je serai candidat à cette présidentielle car je porte un message politique qui, à mon sens, est le seul qui peut permettre le redressement national", a-t-il déclaré lors d'une visite à Paris au salon des entrepreneurs.
Une manière pour l'ancien premier ministre de se positionner face au "projet fou" de Marine Le Pen et face à Emmanuel Macron, "un candidat sans aucun expérience et sans aucune majorité". Plus tôt dans la journée, François Fillon avait évoqué un "coup d'État institutionnel". S'il n'a pas martelé cette expression lors de son déplacement, il a une nouvelle fois dénoncé une "campagne orchestrée". "Si on avait voulu me mettre en difficulté, on aurait pu le faire plus tôt (...) J'ai toujours respecté la loi", a-t-il affirmé avant de dénoncer "une prise en otage d'un candidat".
On ne peut laisser dans une Ve République une prise en otage d'un candidat dans ces conditions-là
François Fillon
Selon le Canard enchaîné, Penelope Fillon n'aurait pas touché 500.000 euros, comme évoqué dans un premier temps mercredi 25 janvier, mais plus de 900.000 euros en tant qu'assistante parlementaire et collaboratrice de la Revue des deux mondes, selon la dernière édition du journal satirique parue ce mercredi 1er février.
Ce mercredi 1er février, les revendications de certains députés Les Républicains commençaient à se faire entendre. Ainsi, Georges Fenech a déclaré au micro de Franceinfo que le résultat de la primaire était "caduc" avant que Philippe Gosselin lance ouvertement "un appel à Alain Juppé". "Je ne suis pas téléguidé par Alain Juppé, mais plusieurs députés pensent comme moi. Il faut réfléchir à toutes les hypothèses, gouverner c'est prévoir", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
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