L'affaire Bygmalion est loin d'avoir fini de tourmenter l'ex-UMP devenue Les Républicains. Les soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy sont étudiés par la justice et l'épée de Damoclès plane au-dessus de certains anciens cadres du parti et même l'ex-chef de l'État lui-même. Guy Alvès, l'un des fondateurs de Bygmalion, a notamment accusé le Conseil départemental des Alpes-Maritimes de ne pas avoir payé une formation du personnel, ce à quoi a répondu Éric Ciotti, président dudit Conseil départemental.
À la justice de dire la vérité je lui fais confiance
Éric Ciotti
"Il y a eu un doute concernant une prestation qui ne concernait pas le personnel, qui concernait un élu d'opposition au demeurant, aujourd'hui tête de liste du Front national, qui était monsieur Bettati", a précisé l'invité de RTL mercredi 30 septembre. "Cette facture n'a pas été payée, Bygmalion ne l'a pas contestée", confirme-t-il avant de passer à l'offensive.
"Je vois bien ce que cherchent les dirigeants de cette entreprise tristement célèbre, c'est de détourner l'attention sur un terrain politique, déplore le député LR. Pour moi c'est une fable et je ne crois pas à cette thèse. À la justice de dire la vérité je lui fais confiance". Dans la foulée, Guy Alvès a affirmé sur RTL que "le système de fausses factures a servi de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy et uniquement de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy".
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