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Toulouse : nouvelle nuit de tensions entre jeunes et forces de l'ordre au Mirail

Des affrontements avaient déjà eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. 18 personnes ont été interpellées.

Le quartier du Mirail, au sud-ouest de Toulouse
Le quartier du Mirail, au sud-ouest de Toulouse
Crédit : LANCELOT FREDERIC/SIPA
Léa Stassinet & AFP

Les quartiers de Bellefontaine et Bagatelle, situés au sein du Mirail, à Toulouse, ont été "le théâtre de scènes de violences urbaines" dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 avril, selon les syndicats de police. Le secrétaire régional d'Unité SGP Police-FO Didier Martinez évoque des "guet-apens et mises à feu de véhicules, containers à ordures et caillassages copieux sur les intervenants". 

À l'issue de ces échauffourées, 18 personnes ont été interpellées "pour des faits de violences, de destruction de bien par incendie et d'outrage", a déclaré le préfet d'Occitanie Pascal Mailhos. Des tirs de mortier et jets de projectiles sont également mentionnés par des sources policières. 

Aucun blessé n'est à déplorer, souligne Unité SGP Police-FO, qui ajoute que le calme est revenu aux alentours de 1h20 du matin. Cette nuit de tension fait suite à de précédents affrontements entre jeunes et policiers, dans la nuit de dimanche à lundi. Deux événements pourraient avoir mis le feu aux poudres

La cause des violences reste floue

Le décès d'un détenu originaire du quartier à la prison de Seysses, située près de Toulouse a dans un premier temps été évoqué. Si le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) adjoint, le commissaire Arnaud Bavois a indiqué qu'il s'agissait d'un suicide par pendaison, une enquête est en cours. Cette thèse ne convainc pas parmi les proches du détenu, qui parlent de violences de la part des gardiens de prison. 

Mais selon des sources policières, ce serait un contrôle d'identité d'une femme portant un niqab, dimanche après-midi, qui aurait provoqué ce regain de violences. Des policiers auraient été pris à partie à ce moment-là. 

La sphère politique réagit

Côté politique, le maire de la ville Jean-Luc Moudenc a "fermement" condamné sur Twitter "les violences urbaines qui portent d'abord préjudice aux quartiers eux-mêmes" et a apporté son "soutien aux forces de l'ordre". Il a également estimé que "le dialogue" tenu avec l'État devra  "apaiser la situation et combattre rumeurs et instrumentalisations".

La présidente du Front national Marine Le Pen a elle aussi réagi sur le réseau social. "S'il était avéré que les graves violences de Toulouse sont consécutives au contrôle d'une femme en voile intégral, il s'agirait alors de véritables émeutes islamistes. Le silence gêné de nos dirigeants démontre leur faiblesse face au communautarisme qui gangrène notre pays", a dénoncé l'ancienne candidate à la présidentielle. 

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