Une peine identique de 20 ans d'emprisonnement assortie d'une période de sûreté des deux tiers a été requise lundi 5 février 2018 à Bruxelles à l'encontre de Salah Abdeslam et du complice de sa fuite, Sofien Ayari. Ce dernier est accusé, comme lui, d'avoir tiré sur des policiers en mars 2016.
Il s'agit de la peine maximale prévue devant le tribunal correctionnel pour tentative d'assassinat contre des policiers, a précisé la représentante du parquet fédéral Kathleen Grosjean. "C'est une véritable scène de guerre à laquelle les policiers ont été confrontés. (...) C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de mort" parmi eux, a-t-elle dit au cours de son réquisitoire.
À l'ouverture du procès ce lundi 5 février, première comparution publique de Salah Abdeslam depuis son arrestation le 16 mars 2016, le terroriste, cerveau présumé des attentats du 13-Novembre 2015 à Paris a fait savoir aux magistrats qu'il garderait le silence, après avoir indiqué s'en remettre à "Allah". "Je garde le silence, c'est mon droit, ça ne fait pas de moi un criminel, c'est ma défense, c'est comme ça", a déclaré le prévenu.
Une attitude à laquelle les victimes s'attendaient. Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes qui avaient endeuillés la capitale française avait pourtant souhaité comparaître à ce procès.
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