Christina décède en 1993 à 79 ans. Enfin pas vraiment. Parce que sa fille ne déclare pas son décès en mairie, ni à la caisse retraite. Donc sur le papier, Christina est bel et bien vivante.
Et son compte en banque aussi. Un compte qui continue d'être alimenter par sa pension de retraite. La fille de Christina a accès à ce compte. Alors pourquoi se priver ? C'est quand même 613 euros tous les mois.
Pendant un ans, puis deux ans. Vingt-deux ans en tout. Soit une somme total de 162.000 euros. Et pendant toute ce temps, personne ne se compte de la supercherie.
Sans vivre dans le luxe, la fille de Christina coule des jours heureux avec cette rente. Elle achète une maison dans les Alpes. Elle profite de l'appartement à Marseille de sa défunte mère. Jusqu'au jour, la machine s'enraille.
La mère de Christina, toujours en pleine forme, dépasse les 101 ans. Pas de soins ou de traitements particuliers. C'est un peu trop gros pour être vrai. Ce qui fait tiquer la Caisse de retraite, et les conduit à mener une enquête et découvrir la fraude.
En garde à vue, la fille de Christina avoue le décès sa mère. Un mensonge vieux de vingt-deux ans qui lui a rapporté 162.000 euros. Et une citation devant le tribunal correctionnel.
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