L'histoire était donc inventée de toute pièce. L'agression du responsable d'un centre de vaccination à Munster n'a jamais eu lieu. L'homme avait affirmé que trois personnes l'avaient attaqué avec une seringue.
Les gendarmes de Munster avaient rapidement eu des doutes, notamment face à l'absence de témoins. L'homme affirmait que ses trois agresseurs étaient partis à pied dans Munster à 20 heures, mais aucun voisin du centre de vaccination n'avait aperçu le trio.
Ensuite, le récit de l'agression ne correspondait pas totalement aux blessures constatées par les médecins. Le trentenaire a donc été entendu une nouvelle fois mardi 18 janvier par les enquêteurs et a alors reconnu avoir tout inventé.
Il s'est infligé lui-même ses blessures grâce à une seringue et un cutter personnel qu'il a récupéré chez lui. Il s'est donné plusieurs coups-de-poing sur les cuisses pour accréditer cette thèse de l'agression.
L'homme a souvent été sous les projecteurs des médias pour son engagement pour les enfants hospitalisés. Il a expliqué cette fois-ci qu'il souffrait d'un profond mal-être, ce qui l'a incité à se mettre en scène de la sorte. Il a été placé en garde à vue, une expertise psychiatrique a été ordonnée par le parquet de Colmar.
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