Quand ils ont ouvert leur porte, vendredi 26 juillet, Marc Derveaux et son épouse ne s'attendaient pas à ce que les gendarmes sonnent pour... les grenouilles qui ont élu domicile à Arras dans la mare de leur jardin au printemps.
"C’était en avril ou en mai. On ne les avait pas remarquées tout de suite. D’où viennent-elles ? On ne sait pas. Peut-être de la rivière qui n’est pas très loin", a expliqué le couple à nos confrères de La Voix du Nord.
Des voisins se sont plaints auprès de la mairie et de la police nationale, agacés par les coassements nuit et jour des deux amphibiens. C'est la seconde fois que les policiers municipaux se déplacent : la première, fin juin "ils nous ont dit qu'on devait se séparer des grenouilles. C'était la saison des amours. Aujourd'hui, c'est fini, elles ne font quasiment plus de bruit", expliquent ces habitants d'Arras. Après les policiers, deux employés d'un refuge pour animaux ainsi qu'une adjointe au maire se présentent pour tenter de régler le problème.
Que ce soit à la campagne ou en ville, les riverains sont de plus en plus sensibles aux nuisances sonores. Le 4 juillet, le tribunal de Rochefort en Charente-Maritime jugeait Maurice, un coq accusé de pousser la chansonnette trop tôt et trop fort. Une pétition de soutien avait récolté près de 140.000 signatures à l'ouverture de son procès.
Dans la même veine, un habitant de Dordogne a écrit, la semaine dernière, à une entreprise de désinsectisation de Riberac pour qu'elle élimine... les cigales de son jardin. Le résident aurait une maison secondaire. "On a envie de leur dire d'aller passer leurs vacances au Pôle Nord. Il n'y aura pas de cigales au moins", s'est étonnée Sylvie, la patronne de la société.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.