VIDÉO - Policiers tués à Dallas : l'un des tireurs filmé par un témoin

Vent de panique à Dallas (États-Unis). Le 7 juillet au soir, des tireurs ont ouvert le feu en marge d'une manifestation contre les bavures policières, en réaction à la mort de deux Noirs au cours des derniers jours. Vers 20h45 heure locale, des tirs ont débuté. Selon le chef de la police, David Brown, "deux snipers [ont] tiré sur dix policiers depuis une position en hauteur pendant la manifestation", prenant les officiers "en embuscade".

Sur ces images filmées par Randy Biart et diffusées par la chaîne britannique BBC, un témoin, on peut voir l'un des tireurs faire feu devant l'entrée du collège communautaire El Centro. Selon le Dallas Morning News, des coups de feu ont effectivement été entendus dans cette zone, et un photojournaliste du quotidien affirme que la police s'affairait devant l'établissement.

Cinq policiers ont été tués et six autres blessés par balles lors de l'échange de tirs. Selon Mike Rawlings, le maire de Dallas, un civil a également été touché. L'un des suspects, qui a continué à échanger des tirs avec les forces de l'ordre, a affirmé que des bombes avaient été posées "partout" dans le centre-ville. Le maire a affirmé qu'il allait certainement enjoindre les habitants de rester éloignés de la zone concernée, où les forces de l'ordre continuent d'effectuer des recherches.

Les motivations des tireurs encore inconnues

Pour l'heure, les motivations des tireurs ne sont pas connues. L'un des deux premiers suspects, qui s'était présenté de lui-même à la police après la diffusion d'une photo le montrant vêtu d'un treillis et armé avec un fusil d'assaut, a été relâché. Un deuxième homme, qui avait échangé des tirs avec des membres du SWAT, a également été mis en garde à vue. Deux autres suspects ont été interpellés, après que la police a repéré des sacs en tissu camouflage dans leur véhicule, puis une femme a également été arrêtée.

En déplacement à Varsovie pour un sommet de l'Otan, Barack Obama, s'est exprimé le 8 juillet à 11heures. "nous sommes horrifiés. il n'y a aucune justification possible pour ces attaques", a-t-il déclaré. Quelques heures plus tard, le président des États-Unis avait estimé que cette fusillade était un "rappel déchirant des sacrifices que les policiers font pour [le peuple]".

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