"Bachar al-Assad, c'est un criminel, il devra être jugé et répondre de ses crimes devant la justice internationale. Mais je n'ai pas fait de sa destitution un préalable, par pragmatisme", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse, estimant qu'il revenait au peuple syrien "de choisir librement le dirigeant à venir".
Un peu plus tôt dans l'après-midi, le chef de l'État s'exprimait pour la première fois à la tribune de l'ONU, quelques minutes après le discours très offensif de Donald Trump. Emmmanuel Macron a plaidé devant l'Assemblée générale des Nations unies pour la création d'un groupe de contact sur la Syrie.
Le processus de négociations mené à Astana au Kazakhstan, par la Russie, l'Iran et la Turquie, "ne suffit pas", a-t-il ajouté. Le groupe de contact voulu par la France intégrerait les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et "les parties prenantes" au conflit, a précisé le Président.
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