C'est arrivé par surprise et personne ne s'y attendait vraiment avant l'Assemblée générale de l'ONU qui regroupe une immense partie des chefs d'État du monde. Un général trois étoiles russe se présente mercredi 30 septembre à la porte de l'ambassade des États-Unis à Bagdad et prévient les Américains que des frappes vont être menées en Syrie par l'aviation de son armée. Les alliés doivent libérer l'espace aérien syrien, ils ont une heure pour le faire.
Deux jours avant son tête-à-tête avec Barack Obama, Vladimir Poutine a décidé de lancer son pays dans sa plus vaste intervention en dehors de l'ex-Union Soviétique depuis la chute du mur de Berlin, la plus grande au Moyen-Orient depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Mais là où l'intervention pose problème pour les États-Unis, c'est que les cibles visées ne semblent pas être des positions de Daesh. "Il mettent de l'huile sur le feu", a indiqué un membre du Pentagone. "D'après les informations que nous avons, ils ont frappé pour une bonne part des résistants, a indiqué pour RTL Laurent Fabius. S'ils continuent comme ça, c'est un détournement par rapport à ce qu'ils racontent".