Après 4 ans et demi de guerre et plus de 250.000 morts, le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni vendredi 18 décembre à New York, a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu et à des négociations entre le régime et les opposants dès le mois de janvier 2016. Pour obtenir le soutien de la Russie, alliée du pouvoir syrien, l'ONU a pris soin de ne pas trancher le sort de Bachar Al-Assad. Un choix qui ne satisfait par la France, qui a réclamé des "garanties" concernant le départ du président syrien, estimant que cela s'imposait "pour des raisons non seulement morales mais aussi d'efficacité".
"Comment un homme pourrait-il rassembler un peuple qu'il a en grande partie contribué à massacrer", s'est interrogé Laurent Fabius après le vote à l'unanimité. "Tant que persistera la gouvernance actuelle de Bachar Al-Assad, une réconciliation véritable et durable entre la population et l'État syrien apparaît hors de portée", a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Le représentant de la France à l'ONU a également demandé la "mise en place d'une transition effective qui implique le transfert à une autorité de transition des pleins pouvoirs exécutifs, notamment le contrôle sur l'appareil militaire et sécuritaire".
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