"Avec des amis comme ça, on n'a pas besoin d'ennemis", lâche Éric Zemmour. À ses yeux, "la Turquie d'Erdogan, c'est le modèle d'islamisme modéré tant vanté par nos élites qui emprisonne les journalistes et ferme les télévisions d'opposition". Elle évoque aussi "irrésistiblement ces soldats saxons qui, en pleine bataille, retournèrent leurs armes contre la Grande Armée de Napoléon". Trois milliards d'euros : "C'est le prix à payer pour conserver des millions de Syriens (...) sur le sol turc, et les empêcher de se répandre en Grèce, d'où ils fonceront vers l'eldorado allemand où Angela Merkel commence à prendre conscience de sa candeur stupide", ajoute le journaliste.
"La corde au cou, comme les bourgeois de Calais, nos éminences bruxelloises supplient Erdogan d'avoir l'obligeance de surveiller sa frontière, ce que les garde-côtes et la marine turque devraient faire uniquement pour respecter leurs obligations internationales", analyse Éric Zemmour. Il explique que l'unique pays qui ne se couche pas est la Russie. "Peut-être parce que le Poutine comprend bien son adversaire turc. Ils ont des traumatismes historiques similaires", dit-il.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.