C’est la leçon politique du week-end : Ted Cruz est le seul à pouvoir encore empêcher Donald Trump d’être désigné candidat du parti républicain. Le sénateur du Texas n'a pas dit son dernier mot puisque lors du "Super Saturday", il a remporté les États du Kansas et du Maine. Et c’est une surprise, car le Maine représente la Nouvelle-Angleterre, près du Québec, une terre a priori peu favorable au fils de pasteur.
Cela veut dire qu’il peut battre Donald Trump, même loin des territoires très conservateurs et religieux. Comme il s’agissait d’un caucus (les électeurs se rassemblent dans une salle avec des représentants des candidats et votent), cela montre que Donald Trump a toujours une organisation de terrain moins efficace que celle de Ted Cruz, comme on a pu le constater dans l’Iowa.
Mais
pour avoir l’espoir d'empêcher le magnat de l’immobilier d’être candidat,
il faudrait que les modérés du Parti républicain se reportent massivement
sur le sénateur du Texas. Or, l’appareil (et ses collègues du Sénat) le
détestent, et il est encore plus extrême que Donald Trump sur certains aspects de son
programme. Le
favori blond rêve d’un duel avec lui, et il appelle donc Marco Rubio, l’espoir
déçu des ténors républicains, à "débarrasser le plancher".
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