Lors
de la présidentielle perdue de 2012, seuls 27% des Latinos avaient voté pour le
candidat Mitt Romney, alors même que ces populations catholiques, issues parfois d’une
immigration récente, partagent un certain nombre de valeurs
conservatrices du parti de droite. Les
pontes du Parti républicain avaient calculé qu’il fallait mathématiquement que
les candidats républicains à la Maison Blanche dépassent ces 27 % pour avoir
une chance de l’emporter.
On
sait que Donald Trump n’a pris aucun soin de respecter ce précepte, en faisant du mur
à la frontière du Mexique et de l’expulsion des sans papiers, ses principales
promesses de campagne. Ce
dimanche était organisé côté républicain, la primaire de Puerto Rico. Ce n’est
pas un État, mais un Commonwealth qui n’est pas intégré au territoire
américain. Les habitants ont la nationalité américaine, mais pas la citoyenneté
américaine, et ne votent donc pas à la présidentielle. Néanmoins, ils peuvent voter
pour la primaire : Marco Rubio, fils de Cubains, recueille 71 % des voix, et Donald Trump seulement 13%.
Certes la situation de Puerto Rico est atypique, ses habitants ne sont pas pour la plupart issus de l’immigration, mais on note un rejet massif du milliardaire blond. Si cette tendance se confirme dans d’autres territoires où le vote latino domine largement, Donald Trump pourra difficilement l’emporter en novembre face à Hillary Clinton.
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