"Si la Grèce devait quitter l'euro, ce serait bien sûr très grave : ce serait le signe que les Européens sont incapables de surmonter leurs problèmes", analyse Olivier Mazerolle, qui insiste sur le fait que les Grecs, "au fond, ne souhaitent pas sortir de la zone euro".
Pour le journaliste, "l'accord qui semble se profiler ne sera, lui aussi, qu'un cache-misère, un ravaudage de plus, alors que le projet européen se disloque". Dernier exemple en date : le Danemark, qui est venu s'ajouter à la longue liste des nations où les eurosceptiques ont le vent en poupe. "Même l'Allemagne voit apparaître un parti alternatif à l'Europe", déplore-t-il.
Olivier Mazerolle cite Michel Barnier, conseiller spécial du président de la Commission européenne pour la Défense et la Sécurité, pour qui "l'Europe est bousculée par le monde qui l'entoure". Le Vieux Continent, qui ne domine plus, le vit comme "un déclin qui provoque une crise d'identité". Bien sûr les Grecs n'en sont pas les seuls responsables. Mais les Européens qui ont fait des efforts ne veulent plus payer pour eux.
Il faut donner une consistance et une raison d'être au rêve européen
Olivier Mazerolle
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