Les Américains pourront finalement voir "L'interview qui tue!", malgré les menaces de pirates informatiques exigeant l'annulation de la sortie du film. Plusieurs salles de cinéma aux États-Unis ont annoncé qu'elles allaient projeter la comédie de Sony sur l'assassinat du leader nord-coréen. Une information confirmée un peu plus tard par le directeur général de l'entreprise
"Nous n'avons jamais abandonné l'idée de distribuer 'L'interview qui tue!' et nous sommes heureux que notre film sorte dans quelques cinémas le jour de Noël", a déclaré le directeur général de Sony Michael Lynton dans un communiqué.
"'L'interview qui tue!' va sortir en exclusivité le 25 décembre", le jour initialement prévu pour sa sortie, écrit Le Plaza Atlanta, salle d'art et d'essai du sud des Etats-Unis sur Twitter, ajoutant qu'il sera "l'un des quelques cinémas du pays à projeter le film". De son côté le patron de l'Alamo Drafthouse d'Austin, au Texas, a tweeté que "Sony a autorisé des projections de 'L'interview qui tue!' le jour de Noël. (...)#Victoire ".
Plusieurs médias américains dont CNN et The Wrap, un site spécialisé dans le secteur du divertissement, affirment mardi que Sony Pictures va annoncer rapidement que le film qui a courroucé Pyongyang va bénéficier d'une sortie limitée à quelques cinémas aux Etats-Unis au lieu de la sortie nationale qui était initialement prévue.
Lundi soir, un groupement représentant au total 250 salles de cinéma indépendantes avait lancé une pétition sur le site change.org pour demander à Sony de leur permettre de projeter la comédie controversée sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un.
Cette satire a été qualifiée "d'acte de terrorisme" par Pyongyang qui aurait commandité la gigantesque attaque informatique dont Sony Pictures a été victime le 24 novembre par un groupe se présentant comme le GOP et exigeant du studio de cinéma qu'il annule la sortie du film.
Le GOP avait notamment menacé de s'en prendre aux salles de cinéma qui montreraient "L'interview qui tue!", agitant le spectre des attentats du 11 septembre 2001.
Le régime communiste nie être impliqué dans le piratage au cours duquel les données personnelles de 47.000 employés et collaborateurs de Sony Pictures ont été dérobées, mais a en loué les auteurs.
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