Quelques heures après l'annonce par l'Élysée de premières frappes aériennes en Syrie réalisées "sur la base des renseignements collectés au cours d'opérations aériennes" réalisées depuis plus de deux semaines, Manuel Valls a déclaré que les frappes visaient "ces sanctuaires de Daech où sont formés ceux qui s'en prennent à la France", ajoutant que cette action serait poursuivie "autant que nécessaire".
Dans une brève intervention devant la presse, à son arrivée à une fête de la Rose dans la Drome, le Premier ministre a aussi affirmé: "Nous frappons Daech en Syrie car cette organisation terroriste prépare les attentats vers la France depuis ces sanctuaires" et "nous agissons en légitime défense", conformément à la charte des Nations Unies, mais aussi "de manière autonome, en fonction de nos objectifs, en lien avec nos alliés", notamment américains.
Sans préciser quand exactement ces frappes avaient eu lieu, le Premier ministre a ajouté qu'il fallait aussi "faire en sorte de trouver une solution diplomatique, politique (ndlr: en Syrie) sur la base d'une transition avec des éléments modérés de l'opposition et avec des éléments du régime de Bachar al-Assad pour permettre à la Syrie de retrouver la paix". L'annonce des premières frappes aériennes françaises en Syrie contre le groupe Etat islamique a été faite dimanche matin par l'Elysée, alors que le président François Hollande est à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU.
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