Coup dur pour l'organisation État islamique : ce vendredi 25 mars, le Pentagone déclare qu'Abdel Rahmane al-Qadouli, n°2 du califat autoproclamé, est mort, confirmant les informations parues plus tôt aujourd'hui dans plusieurs médias américains. Il aurait perdu la vie avec plusieurs autres terroristes au cours d'un raid aérien mené en Syrie.
Selon Ashton Carter, secrétaire à la Défense des États-Unis, cette mort représente un sérieux "coup de frein aux capacités de l'EI". Abdel Rahmane al-Qadouli, aussi surnommé Haji Himan, agissait "comme leur ministre des Finances et responsable de plusieurs complots extérieurs", précise-t-il. Le Pentagone offrait jusqu'à 7 millions de dollars pour des informations conduisant à Abdel Rahmane al-Qadouli. Le jihadiste irakien Abou Bakr al-Baghdadi, qui dirige le groupe armé salafiste, vaut pour sa part 10 millions de dollars.
Début mars, un autre dirigeant de l’État islamique, Omar al-Shishani (surnommé "Omar le Tchétchène") avait été annoncé "probablement tué" par autorités militaires américaines. Le terroriste ne serait en fait que grièvement blessé. Néanmoins, les déconvenues s'enchaînent pour les jihadistes. Le califat autoproclamé est en manque d'argent depuis plusieurs mois et les salaires des combattants ont été réduits de moitié.
De plus, l'EI a enregistré une défaite majeure avec la perte de Palmyre, cité antique qu'elle occupait depuis mai 2015. L'armée syrienne, soutenue par l'aviation russe, a forcé les jihadistes a reculé. En Irak aussi, la situation se dégrade. Et en Europe, la cellule franco-belge qui a frappé à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015 et à Bruxelles le 22 mars dernier est en cours de démantèlement. La lutte est loin d'être terminée, mais l'organisation perd du terrain.
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