Les yeux de l'Europe sont tournés vers la Grèce. Le pays qui frôle le défaut de paiement et la sortie de la zone euro doit trouver un accord avec les instances européennes quant à la poursuite des ses aides. Une réunion se tiendra lundi 22 juin.
Si les négociations n'aboutissent pas le scénario d'une sortie de la Grèce de l'Europe est à prévoir. Pour Laurent Berger cela serait "une lourde défaite" pour l'Union européenne. Le secrétaire général de la CFDT se dit du côté de l'Europe car "la Grèce a encore des efforts à faire notamment sur son évasion fiscale". Mais aussi de celui des citoyens grecs "qui payent un lourd tribu" et qui ont besoin "d'un soutien de l'Europe" pour relancer la croissance du pays. "Il faut une politique d'investissement en Grèce, et ne pas presser les salariés plus qu'ils ne le sont", insiste-t-il.
Pour Laurent Berger, ce qui arrive aujourd’hui à la Grèce est "la démonstration qu'il n'y a pas de politique monétaire en Europe". "Utilisons ça pour s'interroger sur la conversion économique de l'Europe", lance-t-il.
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