"Nous nous préparons à différents scénarios. Nous attendrons jusqu'à la fin du mois (la livraison du premier Mistral), et ensuite nous présenterons nos sérieuses réclamations" financières, a déclaré une source russe "haut placée" à l'agence Ria Novosti.
Les Mistral, vendus par la France à la Russie en juin 2011 pour 1,2 milliard d'euros, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision du président François Hollande de lier leur livraison au règlement politique de de la crise ukrainienne.
Fin octobre, Moscou avait affirmé avoir été invité à recevoir le 14 novembre le premier de ces navires, le "Vladivostok". L'annonce avait été immédiatement démentie par le constructeur et le gouvernement français sur fond de critiques des pays de l'Otan.
Aucune date de livraison ne peut être fixe à ce stade.
Jean-Yves Le Drian
Le ministre français de la Défense a affirmé mercredi qu'"aucune date de livraison" d'un navire Mistral à la Russie "ne peut être fixe à ce stade".
La question épineuse des Mistral devrait sans doute être au programme de la rencontre entre les présidents Hollande et Poutine lors du sommet du G20 de Brisbane, samedi 15 et dimanche 16 novembre.