Dans un billet publié sur son blog, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, appelle à "tirer les conséquences" du vote grec. "Le peuple grec a choisi. Il a dit non au plan que lui proposait la zone euro. C’est son droit souverain et nous devons le respecter", annonce d'emblée Alain Juppé sur son billet de blog intitulé Grexit.
"Son gouvernement est habile à se victimiser. Je ne doute pas qu’il trouvera de nombreux alliés dans nos médias, parmi nos économistes, ou à la gauche de la gauche pour dénoncer l’attitude de ses créanciers avides. N’oublions pas que si l’économie grecque est là où elle en est, c’est d’abord parce qu’il y a quelques années la vérité sur ses comptes a enfin mis en lumière l’ampleur de ses déficits dissimulés et que les réformes qui s’imposent depuis longtemps pour moderniser son système fiscal et ses régimes de retraite n’ont pas été faites", écrit l'ancien Premier ministre.
>> EN DIRECT : Suivez la situation de la Grèce après la victoire du "non" au référendum
La Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l’y maintenir à tout prix fragiliserait l’ensemble du système
Alain Juppé
La Grèce "a reçu de l’Union Européenne des montants considérables de fonds structurels, une grande partie de sa dette bancaire a déjà été effacée, bref nous avons beaucoup fait pour l’aider. Cela dit, la Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l’y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance, fragiliserait l’ensemble du système. Nous devons l’aider à organiser sa sortie, sans drame" estime le candidat à la primaire des Républicains.
Alain Juppé appelle également à tirer des conséquences "pour la zone euro elle-même qui a commis des erreurs. On ne peut faire fonctionner une monnaie unique sans un véritable gouvernement économique, capable de prendre des décisions rapides et d’organiser la convergence des économies de la zone (...) il faut maintenant aller plus loin dans l’intégration, notamment fiscale. On attend une initiative forte de la France et de l’Allemagne en ce sens."
"À titre personnel, je ne partage pas du tout cet avis", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'une rencontre avec des jeunes bénéficiaires d'un accompagnement professionnel par le numérique, à Marseille, au lendemain de la victoire du non au référendum en Grèce sur les exigences des créanciers du pays.
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