Alors que des discussions très indécises sur le maintien d'un cessez-le-feu précaire observé dans la bande de Gaza doivent reprendre ce dimanche 17 août, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu qu'Israël ne se contenterait pas d'une réponse vague à ses exigences.
"Nous n'accepterons d'accord sur un cessez-le-feu que s'il y a une réponse concrète à nos besoins sécuritaires", a déclaré Benjamin Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres, alors qu'un nouveau compte à rebours était lancé.
Les négociateurs israéliens et palestiniens ont moins de 48 heures pour s'entendre au Caire, par l'entremise des Egyptiens, et pour transformer en trêve durable un cessez-le-feu provisoire qui expire lundi à minuit (23H en France).
Les hostilités ont fait depuis le début le 8 juillet d'une nouvelle offensive israélienne dans la bande de Gaza, au moins 1.980 morts côté palestinien, majoritairement des civils, et 67 morts côté israélien, dont trois civils.
La plus grande incertitude règne sur la faculté des délégués palestiniens, dont des responsables du Hamas qui contrôle la bande de Gaza, et israéliens à trouver un accord surtout sur les questions de la levée du blocus israélien ou la démilitarisation de la bande de Gaza.
Israël aurait ainsi décidé dimanche soir de formellement rejeter une proposition de cessez-le-feu permanent telle qu'elle lui était soumise par l'Egypte, rapportait Maariv, l'un des principaux quotidiens israéliens, en citant des sources gouvernementales.
Alors que d'intenses consultations internes étaient encore en cours de part et d'autre, des responsables du Hamas ont exprimé leur intransigeance. "Celui qui a vaincu aux frontières de Gaza (les combattants palestiniens), qui a interdit aux soldats de l'occupation (les Israéliens) de les franchir et les a forcés à se retirer avant même le cessez-le-feu n'acceptera aucune des conditions de l'occupant", écrit sur sa page Facebook Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du Hamas.
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