Si le Hamas a déjà annoncé rejeter la proposition, le cabinet de sécurité israélien, présidé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a acceptée mardi 15 juillet la proposition de trêve pour Gaza présentée par l'Egypte, selon les médias israéliens.
Selon la proposition égyptienne, la trêve était censée entrer en vigueur à partir de 06H00 GMT mardi. Mais le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a rejeté en l'état l'offre de cessez-le-feu égyptienne. "Le cabinet a décidé d'accepter l'initiative égyptienne pour un
cessez-le-feu commençant à 09H00 locales (06H000 GMT)", a affirmé le
porte-parole Ofir Gendelman sur son compte Twitter.
La radio militaire israélienne a précisé que le feu vert du cabinet de sécurité, qui regroupe les principaux ministres, a été donné quelques minutes avant l'échéance. Elle n'a pas donné de détails sur la répartition du vote alors que le cabinet de sécurité était divisé sur la question d'une trêve "unilatérale" avec le Hamas.
En une semaine, les bombardements israéliens ont fait 189 morts et près de 1.300 blessés dans la bande de Gaza, selon des services de secours de l'enclave palestinienne. Ce bilan dépasse les 177 Palestiniens tués lors de la précédente opération israélienne de grande envergure menée contre Gaza en novembre 2012.
Un ministre proche de Benjamin Netanyahu, cité par la radio, a jugé mardi que "le Hamas sortait affaibli de ce round de confrontation. Ses capacités à tirer et produire des roquettes ont été durement atteintes". Auparavant, le Hamas palestinien avait rejeté tout cessez-le-feu qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit l'opposant à Israël.
La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a elle aussi écarté la proposition égyptienne, qualifiée de "reddition", et a menacé d'"intensifier" sa lutte contre Israël. Le Hamas exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d'un accord d'échange contre un soldat israélien en 2011.
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