Israël continue de bombarder la bande de Gaza ce dimanche, afin de "punir" le Hamas palestinien de l'envoi de roquettes contre son territoire. Après 5 jours, plus de 160 morts sont à déplorer côté palestinien, dont 56 pour la seule journée de samedi.
La maison du chef de la police locale a été la cible de Tsahal durant le week-end. Si les bombes lui ont laissé la vie sauve, elles ont fait au moins 18 morts. "Ils revenaient tous de la prière du soir, raconte un témoin au micro de RTL. Il n'y a eu aucun avertissement, rien. Pourquoi les avoir visés ? Il n'y avait que des civils ici", déplore-t-il.
Qu'ont-ils fait à Israël
Un cousin de victimes civiles d'un bombardement israélien
Après l'attaque, les proches des victimes parcourent les gravats. "On essaie de récupérer ce que l'on peut, notamment les affaires des enfants, explique l'un d'eux. On a aussi retrouvé des restes humains", assure-t-il. "Mes cousins étaient juste assis dehors hier soir, car l'électricité était coupée. Vous pouvez me dire ce qu'ils ont fait pour mériter cela ? Qu'ont-ils fait à Israël ?", demande cet homme, furieux.
Dans la nuit de samedi à dimanche, l'État hébreu a franchi un pas de plus, en effectuant une opération au sol : un commando israélien a engagé une opération terrestre contre un site de lancement de roquettes dans le nord de la bande de Gaza. Des échanges de tirs ont eu lieu avec la branche armée du Hamas. L'armée israélienne a indiqué que 4 de ses soldats auraient été blessés au cours de cette opération.
La priorité absolue, c'est le cessez-le-feu
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères
Au lendemain de cette nouvelle escalade de violence au Proche-Orient, la France a appelé Israël à "faire preuve de mesure" dans sa riposte aux tirs de roquettes. Quant à Laurent Fabius, il a estimé que "la priorité absolue, c'est le cessez-le-feu". "Dans ce contexte d'escalade absolument désastreuse, la France demande, comme le Conseil de sécurité de l'ONU, le retour à la trêve de 2012", a déclaré le ministre des Affaires étrangères français à des journalistes. "Nous allons certainement en discuter avec mes collègues ici présents".
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