La France a effectué dimanche sa première frappe en Syrie, contre un camp d'entraînement de jihadistes de l'État islamique près de Deir Ezzor, dans l'est du pays, a annoncé le président français François Hollande à New York. "Nos forces ont atteint leurs objectifs", a ajouté le chef de l'État, précisant que six avions avaient été utilisés, et assurant qu'il n'y avait pas eu de pertes civiles.
"Cette opération s'est inscrite dans le cadre de la décision que j'avais prise le 7 septembre, d'envoyer des vols de reconnaissance pour identifier des cibles qui pouvaient correspondre, justement, à ce que nous voulions marquer comme intention : protéger notre territoire, prévenir des actions terroristes, agir en légitime défense, précise le président de la République. D'autres frappes pourront avoir lieu dans les prochaines semaines si nécessaire avec toujours le même objectif", à savoir, "identifier les cibles qui correspondent à des camps d'entraînement ou à des lieux où nous savons que le groupe terroriste Daesh peut menacer la sécurité de notre pays ou mener des actions terroristes".
Le président de la République a affirmé que la France "discutait avec tous et n'écartait personne" dans la recherche d'une solution politique en Syrie. Mais Paris "considère que l'avenir de la Syrie ne peut pas passer par (le président syrien) Bachar al-Assad", a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse.
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