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États-Unis : Obama promet un "message clair" à Poutine et met Trump en garde

Barack Obama a appelé Donald Trump à placer l'intérêt du pays avant les querelles partisanes.

Barack Obama lors d'une conférence de presse, lundi 14 novembre 2016 à Washington.
Barack Obama lors d'une conférence de presse, lundi 14 novembre 2016 à Washington.
Crédit : SAUL LOEB / AFP
Eléanor Douet & AFP
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Barack Obama a promis vendredi 16 décembre d'envoyer un "message clair" à la Russie après les cyberattaques qui ont perturbé l'élection américaine et appelé son successeur républicain Donald Trump à placer l'intérêt du pays avant les querelles partisanes. Désignant le chef du Kremlin comme responsable des piratages de ces derniers mois - "pas grand chose ne se passe en Russie sans l'aval de Vladimir Poutine" - le président américain est resté cependant évasif sur la nature de sa riposte à venir après les conclusions "unanimes" du renseignement américain visant Moscou.

Avant de quitter Washington pour ses dernières vacances présidentielles à Hawaï, le locataire de la Maison Blanche, calme et posé, a mis en garde Donald Trump, favorable à un rapprochement avec le président russe, l'exhortant à accepter une enquête "bipartite, indépendante" sur ces piratages. La Russie "est un pays plus petit, un pays plus faible" a lancé Barack Obama dans une formule qui devrait à coup sûr faire bondir son homologue russe. "Mais ils peuvent nous affecter si nous oublions qui nous sommes".

Vladimir Poutine peut nous affaiblir, comme il tente d'affaiblir l'Europe, si nous commençons à admettre l'idée qu'il est acceptable d'intimider la presse, ou d'enfermer les dissidents", a affirmé le président américain. Barack Obama a aussi révélé avoir demandé directement en septembre, en marge d'un sommet du G20 en Chine, à Vladimir Poutine de "cesser" les cyberattaques, au risque de "conséquences sérieuses s'il ne le faisait pas".

Le recours à d'éventuelles sanctions contre des cadres du régime russe fait partie des options possibles pour l'exécutif américain. Il placerait Donald Trump dans une position difficile une fois au pouvoir : les supprimer d'un trait de plume nourrirait les accusations d'une trop grande proximité avec Moscou, une posture qui crée des remous au sein du parti républicain.

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