Le 21 mars dernier, les policiers de Détroit, dans le Michigan, aux États-Unis, ont fait une terrible découverte, rapporte Detroit Free Press. Tandis qu'ils enquêtaient sur une affaire d'usurpation d'identité, les policiers ont pénétré au sein d'une véritable "maison de l'horreur" où se mêlaient esclavagisme sexuel et pédopornographie.
Les autorités se sont rendues au domicile de Ryon Travis, 32 ans, dans la banlieue de Détroit. C'est alors qu'elles ont retrouvé le père de 7 enfants nés de 4 femmes différentes en compagnie d'une femme enchaînée au milieu du salon, explique le journal.
La jeune femme de 25 ans était retenue par une lourde chaîne métallique fermée à double tour par un cadenas autour du cou. Entendue par les policiers, elle a expliqué qu'elle était retenue de cette manière depuis deux semaines, pour avoir tenté de s'enfuir. Néanmoins, elle n'était pas seule, trois autres femmes vivaient dans cette maison cauchemardesque, et ce depuis deux ans.
Le propriétaire les appelait ses "épouses" et les prostituait sur Internet. Selon le Detroit Free Press, le procureur fédéral parle de cette maison comme "un bordel ou une maison close". En revanche, l'enquête n'a pas encore déterminé de quelle manière ces quatre femmes se sont retrouvées dans une telle situation.
Les policiers ont également découvert à l'intérieur de deux téléphones portables des images pédopornographiques, qu'il partageait à des pédophiles. Accusé de trafic sexuel et de pédopornographie, Ryon Travis a plaidé non coupable, se considérant comme un "citoyen souverain", et a demandé que cette affaire soit rejetée. Une requête qui a été refusée par la cour. "Vous êtes un danger pour les enfants, vous êtes un danger pour les femmes, et vous êtes un danger pour les personnes qui peuvent être vulnérables face à vous", a martelé la juge. Il risque jusqu'à 30 ans de prison.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.