C'est une annonce qui devrait faire couler beaucoup d'encre. Donald Trump a nommé lundi 9 janvier son gendre, Jared Kushner, haut conseiller à la Maison Blanche, officialisant le rôle-clé que joue déjà à ses côtés le riche mari d'Ivanka. Un communiqué a confirmé cette nomination annoncée quelques heures plus tôt par les médias américains. Ces derniers spéculaient depuis des semaines sur le rôle que le jeune homme d'affaires de 36 ans aurait à la Maison Blanche, tant son influence n'a cessé de croître ces derniers mois.
Jared Kushner, qui a renoncé à tout salaire pour la durée de ce poste, "a été un atout formidable et un conseiller de confiance pendant toute la campagne et la période de transition et je suis fier de l'avoir dans un rôle clé de mon administration", a déclaré Donald Trump, qui doit faire mercredi 11 janvier sa première conférence de presse depuis son élection. Lui qui n'avait aucune expérience politique avant de devenir le cerveau de la campagne de son beau-père, est le benjamin de la liste des personnes nommées par Donald Trump pour l'aider à diriger les États-Unis.
Celui qui a toujours travaillé dans l'ombre devra œuvrer "en étroite collaboration" avec le très controversé Steve Bannon, conseiller en stratégie et figure de "l'alt-right" proche des nationalistes, et de Reince Priebus, secrétaire général de la Maison Blanche. Selon certains commentateurs, ce télégénique entrepreneur pourrait même être au-dessus : tout président a "une ou deux personnes auxquelles il fait intuitivement et structurellement confiance. Jared pourrait bien être cette personne", confiait ainsi récemment l'ex-secrétaire d'État Henry Kissinger au magazine Forbes, qui connaît bien Donald Trump.
La nomination de Jared Kushner, riche président de l'entreprise immobilière Kushner Companies, risque d'alimenter les critiques sur la brochette des très fortunés conseillers qui entourent le prochain président, élu en partie sur la promesse de se faire le porte-parole des perdants de la mondialisation. Elle pourrait aussi renforcer les soupçons de conflits d'intérêt.
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