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Donald Trump : ses trois réussites après un an à la Maison Blanche

Samedi 20 janvier, Donald Trump fêtera le premier anniversaire de son élection à la Maison Blanche. En un an, le président américain a cassé tous les codes. Il y a quelques motifs de satisfaction, du moins du point de vue de ses électeurs.

Donald Trump aux États-Unis, le 7 octobre 2017
Donald Trump aux États-Unis, le 7 octobre 2017
Crédit : Brendan Smialowski / AFP
Donald Trump : ses trois réussites après un an à la Maison Blanche
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Philippe Corbé & Loïc Farge
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Je ne dis pas que Donald Trump a tout réussi, évidemment. On parle régulièrement sur RTL de ce qui est souvent déroutant dans cette présidence. Mais c'est l'occasion d'évoquer quelques réussites. Car il y en a, si on se place du point de vue des électeurs républicains classiques.

Je ne parle pas de la frange la plus populiste de son électorat, mais des électeurs conservateurs traditionnels de la droite américaine, pas toujours enthousiastes sur Trump, mais qui ont quand même voté pour lui plutôt que de s'abstenir, car ils voulaient empêcher Clinton d'être élue. Pour eux, il y a quelques motifs d'être satisfaits de cette première année.

Je vais vous citer trois réussites de Donald Trump, pour ces électeurs là. D'abord la nomination d'un juge conservateur à la Cour suprême (ce fut l'une de ses premières décisions), alors que les Républicains avaient refusé d'auditionner le candidat choisi par Obama pendant un an.

Ce juge, pendant deux, trois, ou quatre décennies, va siéger à la Cour suprême, si puissante. Le magistrat est pour le port d'armes, contre l'avortement, etc. Beaucoup d'électeurs ont voté Trump d'abord pour ça.

"Trump Bump"

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Il y a ensuite l'Accord sur le climat. Tous les pays l'ont désormais signé. L'Amérique en sort. Mais il y a ici de nombreux climatosceptiques qui nient le dérèglement climatique, ou qui nient que l'activité humaine en est la raison principale. Sans oublier tous ceux, cyniques, qui s'inquiètent que l'Amérique renonce à des richesses énergétiques et se fasse rattraper par la Chine. Eux aussi sont ravis.

Il y a enfin l'économie. Le Dow Jones vient de battre le record des 26.000 points, douze jours seulement après avoir battu le record de 25.000. Jamais les marchés financiers n'avaient grimpé aussi vite (attention d'ailleurs à la bulle financière).

Certes Obama avait relancé l'économie américaine. L'emploi baissait déjà depuis six ans quand Trump est arrivé. Les créations d'emploi sont maintenant un peu moins rapides. Mais on ne peut nier ce qu'on appelle le "Trump Bump" (la "Bosse Trump").

Les marchés aiment ses dérégulations et la réforme fiscale que vient d'adopter le Congrès. Avec un pari pour Trump, il ne faudrait pas que son électorat populaire se sente lésé vis-à-vis des plus riches et des entreprises. De nombreux grands groupe viennent d'annoncer des augmentations. Il y a aussi des relocalisations.

Bientôt les élections de mi-mandat

Ces réussites sont dues à Donald Trump, mais pas seulement. Ce sont des décisions qu'aurait pu prendre un autre président républicain. Seulement Trump, lui, a réussi à se faire élire, mais avec un programme plus populiste, ce qu'il a plus de difficultés à mettre en oeuvre, par exemple le mur à la frontière avec le Mexique.

Il n'aurait rien pu faire sans le Congrès.
Les deux chambres sont à majorité républicaines. Au moins jusqu'en novembre, ju