Le bilan est lourd. Cinq policiers ont été tués et neuf autres personnes, dont sept policiers, blessées par des tireurs en marge d'un rassemblement à Dallas (Texas), jeudi 7 juillet, en hommage à deux hommes noirs tués par la police. Quelques heures après les faits, les enquêteurs en savent davantage sur les motivations des tueurs. Avant d'être abattu, l'un d'eux a déclaré vouloir s'en prendre à des hommes blancs, "en particulier à des policiers blancs", selon David Brown, chef de la police de cette ville du sud des États-Unis.
Ce vendredi, le centre de Dallas portait encore les stigmates de l'attaque de la veille. Démineurs, experts légistes et balistiques s'affairaient, plusieurs heures après les tirs de snipers qui ont retenti dans les rues de cette grande métropole. L'un des suspects, retranché dans un parking de la ville, a été tué par le SWAT, unité d'élite de la police, équipé d'un robot télécommandé porteur d'une bombe. C'est cet individu qui a déclaré vouloir s'en prendre à des policiers blancs. Il a également affirmé avoir placé des bombes "partout" dans le centre-ville et n'être affilié à aucun groupuscule.
Mike Rawlings, maire de la ville, avait indiqué que des individus avaient été placés en garde à vue. Selon l'édile, ces dernières ne "se sont pas montrées très coopératives". L'un des gardés à vue se serait présenté de lui-même au commissariat à la suite de la diffusion d'une photographie le montrant vêtu d'un treillis et armé d'un fusil d'assaut. Une femme qui se trouvait dans le même parking que le forcené abattu a quant à elle été interpellée. Enfin, après avoir échangé des coups de feu avec un homme dans les rues, le SWAT a procédé à son arrestation.
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