La prudence est de mise après le crash de l'Airbus de Métrojet dans le Sinaï. Alors que les premières obsèques sont célébrées ce jeudi 5 novembre, les spéculations vont toujours bon train sur les causes de cet accident aérien. La piste de l'attentat n'a toujours pas été confirmée malgré la revendication de l'État islamique. Mais les États-Unis et l'Angleterre sont convaincus de la présence d'une bombe dans l'avion qui contenait 224 personnes à son bord.
À Londres, les autorités veulent prendre les devants alors que 20.000 Britanniques sont présents dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, en Égypte. Problème, plus aucun vol n'est disponible pour les rapatrier et ce jusqu'à nouvel ordre. Le conseil de crise qui se tient actuellement dans la capitale anglaise tente de trouver une solution entre l’affrètement d'avions militaires, processus qui serait extrêmement long car chaque avion pourrait accueillir qu'une centaine de touristes ou la remise en place de liaisons aériennes.
Mais cinq jours après l'accident, la sécurité à l'aéroport de Charm el-Cheikh est encore pointée du doigt. Le gouvernement réfléchit à une autre solution. Des contrôles renforcés sur place ont été évoqués, de même que l'envoi de personnel britannique pour superviser les vérifications des avions à destination du Royaume-Uni. Une possibilité qui met en jeu les relations diplomatiques entre les deux pays alors que le président égyptien Al-Sissi est à Londres aujourd'hui pour rencontre David Cameron. Le premier ministre britannique va devoir expliquer pourquoi il est difficile de faire confiance actuellement à l'Égypte pour assurer la sécurité de son aéroport.
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