"Le Hamas a été frappé durement et n'a obtenu aucune de ses demandes pour signer le cessez-le-feu", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à Jérusalem, ce mercredi 27 août, à l'occasion de sa première déclaration publique depuis l'entrée en vigueur du cessez-le feu mardi soir.
"Le Hamas exigeait pour signer un cessez-le-feu un port et un aéroport à Gaza, la libération de prisonniers palestiniens, une médiation qatarie puis turque, le paiement des salaires des fonctionnaires, d'autres demandes encore mais il n'a rien obtenu", a affirmé Benjamin Netanyahu, ajoutant : "Nous avons accepté d'aider à la reconstruction du territoire pour des raisons humanitaires mais uniquement sous notre contrôle".
Énumérant les "succès" de l'opération "Bordure protectrice" le Premier ministre israélien a déclaré que "le Hamas n'avait pas subi une telle défaite depuis sa création". Il a affirmé : "Nous avons détruit les tunnels d'attaques, tué près de 1.000 soldats ennemis, y compris des hauts responsables du mouvement, détruit des milliers de roquettes et des centaines de positions de commandements, évité des attentats sur le sol israélien et empêché grâce au système anti-missiles Dôme de fer que des milliers d'Israéliens soient tués par les missiles tirés de Gaza".
Entouré du ministre de la Défense, Moshé Yaalon, et du chef d'état-major Benny Gantz, Benjamin Netanyahu a ajouté "qu'il était encore trop tôt pour savoir si le calme était revenu à long-terme". Et de marteler : "Nous ne tolérerons aucun tir vers Israël et notre riposte sera encore plus forte".
Interrogé sur le fait que le Hamas crie victoire, le Premier ministre israélien a suggéré de ne pas "être impressionné par leurs festivités car le Hamas sait parfaitement le prix élevé qu'il a payé".