Ces Catalans se sont levés très tôt ce dimanche 1er octobre, jour crucial pour l'indépendance de leur province. C'est en effet aujourd'hui que doit avoir lieu un référendum d'autodétermination. Dès 5 heures du matin, des centaines d'habitants ont commencé à se masser devant les bureaux de vote à Barcelone et dans d'autres villes catalanes, pour s'assurer de participer au scrutin, interdit par les autorités du pays.
À Barcelone, mais aussi à Figueras et Gérone, bastion du président séparatiste catalan Carles Puigdemont, les manifestants assuraient être là pacifiquement pour "protéger" les centres de vote. Le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy, ainsi que la justice espagnole sont pourtant bien décidés à interdire le scrutin, quitte à faire bloquer l'accès aux bureaux de vote par les forces de l'ordre qui ont dit craindre des troubles.
"En Catalogne nous en sommes au stade où nous pensons qu'il est essentiel de décider si nous voulons continuer à rester dans l'État espagnol", explique un étudiant de 18 ans venu la veille camper devant un bureau de vote barcelonais, qui compte parmi les 2.300 mis en place par l'exécutif catalan. Ces derniers doivent permettre à 5,3 millions de catalans de s'exprimer. Devant un lycée de la ville, une cinquantaine de personnes patientaient ce dimanche matin, dont certains qui avaient passé la nuit dans des tentes.
Vers 5h30, des centaines de personnes s'étaient aussi rassemblées devant un centre sportif de Gérone, "protégé" par un tracteur, a constaté une journaliste de l'AFPTV. Des cris et des applaudissements fusaient. "Votarem !", nous voterons, entendait-on dans la foule. Les bureaux de vote doivent normalement ouvrir leurs portes à 9 heures.
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