Les jeux sont faits et le Royaume-Uni a voté pour sa sortie de l'Union européenne. Après dépouillement dans 349 des 382 des centres du pays, 51,9% des électeurs ont voté pour le Brexit. Le scrutin marqué par une participation importante (72,2%), selon les données officielles. Si on attendait toujours le verdict définitif des grandes villes, dont Londres, qui devraient avoir voté très majoritairement pour un maintien, le nombre de voix restant à dépouiller ne devrait pas changer le résultat final. La participation au scrutin a été forte, avec 72,2% selon le chiffre officiel.
Aussitôt, la livre britannique a plongé au plus bas depuis 1985, la Bourse de Tokyo a chuté de 8% laissant présager un "vendredi noir" sur les marchés mondiaux, face à la décision de la cinquième puissance économique mondiale de quitter l'UE, un acte sans précédent en soixante ans de construction européenne. Faisant fi des menaces de désastre économique en cas de sortie agitées par le camp du maintien et les institutions internationales, les Britanniques ont préféré croire aux promesses de reconquérir leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles et d'arrêter l'immigration en provenance des pays de l'UE, l'un des thèmes majeurs de la campagne.
Le leader du parti europhobe Ukip, Nigel Farage, a dit commencer "à rêver d'un Royaume-Uni indépendant", affirmant que si les prévisions se vérifient, ce sera "la victoire des vrais gens, des gens ordinaires". La première victime de ce choix devrait être David Cameron, qui est à l'origine du référendum. En l'organisant, il espérait mettre fin aux disputes sur l'UE qui empoisonnent le Parti conservateur depuis les années 1980 et stopper l'ascension du parti europhobe UKip, vainqueur des élections européennes en 2014.
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