Après ces terribles attentats qui ont fait au moins 129 morts, François Hollande a affirmé que la France serait "impitoyable à l'égard des barbares de Daesh". Cette réponse directe à la revendication du groupe islamiste laisse entendre que la France pourrait donner un peu plus d'envergure à ses actions militaires à l'extérieur du territoire.
Cela pourrait par exemple se traduire par un renforcement du dispositif aérien français présent en Jordanie et aux Émirats arabes unis pour attaquer le groupe État islamique en Syrie, comme c'est le cas depuis mi-septembre. Et même si le porte-avion Charles de Gaulle va bientôt rejoindre le théâtre, des avions Mirage et Rafale supplémentaires pourraient bien être déployés, notamment sur la base au nord d'Amman.
Les actions à l'étranger peuvent aussi être menées par le service action de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Mais une fois les donneurs d'ordre de ces attentats identifiés, le public n'aura peut-être jamais d'informations sur la neutralisation de tel ou tel chef islamiste. Car dans ce cas, on passe dans le monde des services secrets.
Une autre piste d'intervention au sol existe : les forces spéciales. Il y en a en Irak et un très petit nombre en Syrie pour guider les frappes aériennes. Si la coalition internationale menée par les États-Unis s'engage avec plus de force contres les jihadistes, elle pourrait alors recourir à ces unités d'élite. C'était le cas en Afghanistan contre al-Qaïda et les Talibans, avec l'opération Enduring Freedom. Jacques Chirac avait alors donné son feu vert pour envoyer 200 commandos sur le terrain. Il faut cependant souligner que ces derniers opèrent sous uniforme, dans la discrétion et non pas dans la clandestinité totale.
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