Depuis les attentats du 22 mars à Bruxelles, la place de la Bourse est remplie de bougies, de fleurs, de larmes, alors que les Bruxellois rendent hommage aux victimes des attentats de l’aéroport de Zaventem et de la station de Maelbeek. "Je pense que cela a changé la Belgique en profondeur", témoigne Gabriel Ringlet, théologien, ancien recteur de l’université catholique de Louvin. Il ajoute avoir “rarement témoin d’une telle solidarité et d’une telle fraternité” en Belgique.
"Nous allons devoir vivre dans l’insécurité pour longtemps", reconnaît l’ancien universitaire, mais il espère que le gouvernement belge saura apporter une réponse plurielle à la crise sociale et sécuritaire que traverse la Belgique, en investissant notamment dans le “social et le culturel” : “le tout sécuritaire qui ne serait que sécuritaire, je pense que c’est une très très mauvaise piste”.
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