Une attaque terroriste a fait 21 morts, mercredi 18 mars à Tunis. Dix-neuf étrangers, dont deux Français, sont décédés au cours d'une fusillade perpétrée dans le musée du Bardo. Plusieurs autres sont blessés, dont un grave. De nombreux touristes français en croisière ont vécu cette attaque.
On est restés environ une heure, jusqu'à ce que les forces de police interviennent
Josée-Marie
"Au début, on croyait qu'une statue s'était renversée. On a entendu des cris et au fur et à mesure, on s'est rendu compte que c'étaient des coups de feu (...) On ne savait pas ce que l'on devait faire", raconte Josée-Marie. Elle se remémore les longues minutes d'attente dans une salle du musée, sans pouvoir bouger : "On est restés environ une heure, jusqu'à ce que les forces de police interviennent".
Géraldine était dans le musée et s'en est sortie indemne mais traumatisée. "C'est quelque chose qui est horrible. On sait qu'on va mourir. On pense à tout le monde. Tout se bouscule dans la tête", explique-t-elle, évoquant "beaucoup de coups de feu, de déflagrations et de tirs". La jeune femme est totalement bouleversée par cette expérience : "On a envie que ça soit loin. On se dit qu'il ne faut pas être au mauvais endroit au mauvais moment mais tout le monde peut l'être"
Je n'ai fait qu'entendre. C'était atroce, ça ne finissait pas
Dominique
Les blessés ont été emmenés dans les hôpitaux les plus proches. Dominique fait partie des rescapés hospitalisés. Sa mère et sa cousine sont saines et sauves mais touchées par une balle lors de la fusillade. "Je n'ai fait qu'entendre. C'était atroce, ça ne finissait pas", témoigne-t-elle. Après une prise en charge dans une caserne miliaire, le reste des vacanciers est remonté sur le bateau de croisière qui se trouve toujours, ce jeudi 19 mars, dans le port de Tunis.
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