Ils travaillaient tous les trois pour une entreprise du Val d'Oise. Eddie Touati, Arnaud Cazier et Antonio Basto font partie des victimes de Ouagadougou. Ils ont été tués par les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique, vendredi 15 janvier au soir, alors qu'ils étaient attablés au restaurant "Le Cappuccino" où ils avaient leurs habitudes. Au total, au moins 29 personnes sont mortes, et une trentaine d'autres ont été blessées dans cette attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Eddie Touati avait 54 ans, père de deux enfants. Il devait rentrer en France dimanche 17 janvier avec un de ses collègues. Sa sœur Lydia Duval est désemparée.
"L'ambassade nous a confirmé qu'ils avaient été massacrés au restaurant, détaille-t-elle. Ils avaient leurs papiers sur eux donc il n'y avait pas de doute sur leur identité. Il faut que ça s'arrête, on ne peut pas tuer des gens comme ça. Il va faire son boulot comme tout le monde, comment on peut s'en prendre aux gens comme ça ? Pour quel dieu ? Pour quel droit ? Pour quelle pensée ? Ce n'est pas possible. Des pauvres gens comme nous, qu'est-ce qu'on a fait ?"
Ça avait l'air de bien se passer, il n'y avait pas de tensions
Lydia Duval, sœur d'une victime
Elle affirme qu'il n'y avait pas de signes avant-coureurs sur place et que son frère ne se sentait pas du tout menacé. "Il avait même envoyé une vidéo dans l'après-midi de son déplacement, se souvient-elle. Ça avait l'air de bien se passer, il n'y avait pas de tensions. Sinon il serait rentré, il nous l'aurait dit. Trois familles sont endeuillées aujourd'hui, on se regroupe en famille et voilà où on en est."
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