"Je fais respecter les lois dans mon pays". La tension est maximale au Gabon après la réélection d'Ali Bongo à la tête du pays. Son adversaire, Jean Ping, a notamment dénoncé une fraude électorale, entraînant un véritable embrasement du pays lors de nombreuses manifestations pour contester les résultats. Face à cette situation, l'ONU et l'Union européenne ont appelé à un nouveau décompte des résultats. Mardi 6 septembre, Manuel Valls a également appelé à une nouvelle procédure au micro de RTL : "Il faut un processus électoral clair. La sagesse commanderait de faire un nouveau décompte des résultats".
Invité exceptionnel de RTL, Ali Bongo répond au pensionnaire de Matignon : "On ne peut pas me demander de violer la loi. Moi, je ne me permettrais pas de demander à quelqu'un de violer la loi". Avant de détailler : "Nous avons une loi qui a été votée en 1996 et qui régit tout le processus électoral. Je ne peux pas violer la loi. En ce qui concerne le recomptage, ceci est prévu dans le cadre de la loi et se fait au niveau de la Cour constitutionnelle. Mes adversaires le savent, ils ont fait voter cette loi. Et quand cette loi a été votée, je n'étais même pas au gouvernement alors que certains d'entre eux y étaient".
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Ali Bongo refuse de céder du terrain et se pose dès lors en "président de tous les Gabonais". "Je travaillerai avec tous mes compatriotes qui voudront bien travailler avec moi pour le développement de notre pays", lance-t-il comme une réponse à l'Union européenne. Ali Bongo n'a pas hésité à pointer du doigt certains observateurs : "Il y a des comportements pour lesquels on pourrait dire beaucoup de choses. Je trouve que certains ont outrepassé leur mission".
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