A Paris, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans les rues samedi 29 mars après-midi pour protester contre la reprise des expulsions locatives. Selon la loi, elles pourront reprendre dès le mardi 1er avril, date qui correspond à la fin de la trêve hivernale.
Une manifestation contre les expulsions, et plus largement, pour une autre politique du logement. Car les raisons pour lesquelles les locataires se retrouvent à la rue sont multiples. C'est à ces causes qu'il faut s'attaquer selon Jean-Baptiste Eyraud, fondateur de l'association Droit Au Logement (DAL).
"Il faut arrêter les expulsions en attendant de mettre en place des solutions de relogement", affirme-t-il. Et de poursuivre : "On les a ces logements, ils nous tendent les bras", en pointant les immeubles vacants à Paris. "Quand on laisse quelqu'un dans la rue, c'est une condamnation à mort", lâche-t-il.
Cécile Duflot n'est pas antipathique mais j'attends des résultats
Guy Bedos
L'humoriste Guy Bedos était également dans le cortège. Il ne mâche pas ses mots envers Cécile Duflot. "Il faudrait qu'on prenne ces problèmes à bras le corps. Je ne sais même pas qui est ministre du logement. Cécile Duflot ? Je le savais mais j'avais oublié, je crois qu'elle aussi. Elle n'est pas antipathique mais j'attends des résultats", a-t-il dit au micro de RTL.
Pour les associations, ce rassemblement était l'occasion de rappeler une fois de plus au gouvernement les priorités : faire baisser les loyers, construire plus de logements sociaux mais aussi et surtout réquisitionner des logements vacants. Cécile Duflot l'avait promis il y un an et demi, mais rien n'est venu.
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