SNCF : les Français sont-ils prêts à supporter un mois de grève ?
INVITÉS RTL - Véronique Descaq, secrétaire adjointe de la CFDT, veut privilégier le dialogue social avant de s'engager dans une éventuelle grève, qui inquiète François Asselin, président de la CGPME.

Les syndicats de la SNCF n'appellent plus à une grève dans l'immédiat pour protester contre la réforme enclenchée par le gouvernement. "Les syndicats de cheminots ont envie de laisser une chance au dialogue social", explique Véronique Descaq, secrétaire adjointe de la CFDT.
Elle rappelle que la CFDT "n'est pas pour le statut quo". "On est pas effrayés par les réformes", argue-t-elle. "Ce que nous n'acceptons pas, c'est la brutalité de la méthode." Véronique Descaq regrette que "le gouvernement semble considérer que le dialogue social est secondaire".
"Tout usager a quelques craintes" à propos d'une éventuelle grève, s'inquiète François Asselin, président de la CGPME. "Certaines personnes n'ont pas d'autre choix que d'utiliser la SNCF pour aller au travail", souligne-t-il.
"Un rendez-vous commercial manqué parce que vous n'avez pas de train (...), c'est une activité économique qui risque de se ralentir", prévient François Asselin, qui soutient une réforme de la SNCF.