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Sexe : la fréquence de nos rapports sexuels serait en baisse

Le magazine "Society" consacre un dossier à la sexualité. On y découvre que pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale la fréquence des rapports sexuels serait en baisse.

"Les joies d'en bas", la bible du sexe féminin à mettre entre toutes les mains
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Crédit : iStock / Getty Images Plus
Sexe : la fréquence de nos rapports sexuels serait en baisse
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Sexe : la fréquence de nos rapports sexuels serait en baisse
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Amandine Bégot

"Sexe : ça baisse dur", titre en une Society. Le magazine se penche sur un phénomène qui peut paraître dingue à l'heure de Tinder, du porno et des sextos : la fréquence de nos rapports sexuels serait en chute libre. Une première depuis la Seconde Guerre mondiale. En cause : une économie en berne, les nouvelles technologies, la pression du travail, la peur du lendemain. Les raisons sont nombreuses.

Anaïs, 33 ans, raconte ainsi comment son travail l'a broyée. Il y a quelques années, en stage dans une agence de pub, elle se fait quotidiennement humilier par sa supérieure. "Le soir, je rentrais, je pleurais, je n'étais pas bien. Impossible de faire l'amour après ça", explique-t-elle.

Tristan a 23 ans. Il travaille au moins six jours par semaine. Lever 5h25 le matin, il file à l’hôpital dans le Val-de-Marne où il est infirmier stagiaire. L'après-midi, il enchaîne avec un petit boulot dans un magasin de vêtements. Bref, l'an dernier il a eu cinq rapports sexuels, "et encore ce doit être ma meilleure année", ironise-t-il. Séducteur au lycée, le jeune homme se dit aujourd’hui incapable de s'engager. "Va plaire à une fille sur le long terme quand tu doutes de toi, de ce que tu veux devenir et de ce que tu vas faire plus tard", lance-t-il.

Lucie, 24 ans, dit quant à elle avoir des barrières psychologiques liées au divorce de ses parents. "J'avais 9 ans, mais ils se battent encore pour la pension alimentaire", explique-t-elle. "Je pense qu'on fait partie d'une génération qui a réalisé que le mariage n'était pas forcément la bonne solution", poursuit-elle. "Il y a deux ans j'étais avec quelqu'un qui me plaisait, je pense que j'étais amoureuse, mais ça n'a pas marché parce que je ne voulais pas m'engager, que je voulais rester indépendante et lui aussi. Depuis je ne fais aucun effort", conclut-elle.

Les hommes et l'affaire Weinstein

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De sexe, il en est également question dans Psychologies. Le magazine s’intéresse ce mois-ci à l'après Weinstein. L'affaire et le mouvement  #MeToo ont visiblement bouleversé le rapport des hommes à leur sexualité. Christophe, 45 ans, explique ainsi être complètement inhibé depuis ces affaires.

"Je comprends ce qui se passe. Il y a eu trop d'abus, mais nous ne bougerons plus. En tout cas moi je ne bouge plus. Je surveille mes paroles, mes gestes, explique-t-il. En matière de séduction il faut désormais faire très attention. Pour l'une tu vas être un porc, pour l'autre un charmeur. Ce n'est plus aux hommes d'aller draguer", conclut-il.

Alors "sommes-nous à l'aube d'un nouvel ordre amoureux", se demande le journal. Difficile à dire. Ce qui est sûr, et les psychanalystes le constatent tous ou presque, c'est que les hommes s'interrogent.

Sida : les idées fausses ont la vie dure

À l'occasion du Sidaction, un sondage inquiétant à retrouver notamment dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. 21% des 15-24 ans pensent, à tort, que le virus peut se transmettre par des baisers. Ils étaient 15% en 2015. Autre exemple : 19% sont persuadés que la pilule du lendemain peut les protéger. C'est 9 points de plus qu'il y a deux ans.

Clairement, les idées fausses progressent parmi les plus jeunes. Les contaminations aussi, et c'est la conséquence directe de ce manque d’information : +24% en 10 ans.

"Jamais, raconte Lucie, je n'ai été sensibilisée au Sida, ni au collège, ni a la maison". La jeune femme de 26 ans a vu sa vie basculer il y a 6 ans au détour d'une simple prise de sang, elle découvre avec stupeur qu'elle est séropositive. Elle ne sait toujours pas qui lui a transmis le virus. Le Sidaction c'est tout le week-end. Vous pouvez donner au 110 ou sur le site sidaction.org.

Pourquoi tant de fatigue ?

Pensez aussi à avancer votre montre d'une heure dans la nuit de samedi à dimanche. On passe à l'heure d'été, une heure de sommeil en moins. À cette occasion, le 1 se penche sur notre sommeil. "Pourquoi sommes-nous si fatigués", se demande l'hebdomadaire. Comme c'est le cas chaque semaine, scientifiques, journalistes et amoureux de littérature croisent leur point de vue.

À lire notamment le récit d'Isabelle Autissier. La navigatrice raconte ses nuits en pleine mer, en solitaire, à combattre la fatigue. "Telle la chèvre de monsieur Seguin. Engoncée dans mon ciré, je lutte, j'attends l'aube. Ce n'est pas le loup qui me guette, mais plus sournois, le sommeil qui pèse mortellement sur mes paupières".

Vous trouverez aussi plein de conseils pour trouver non pas le sommeil, mais votre sommeil. En cas d'insomnie de plus de 20 minutes, certains médecins conseillaient de se lever. Pour eux, écrit Hélène Seingier, le lit devrait servir exclusivement à deux choses : dormir et faire l'amour ! Tiens on y revient.

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