Un CRS en flammes. Cette photo choc et frappante avait fait le tour du monde au lendemain du 1er mai 2017. Le gardien de la paix avait été visé par un cocktail Molotov. Au total, six policiers avaient été blessés à Paris alors que plusieurs centaines d'activistes virulents avaient pris la tête de la manifestation.
Une violence que certains groupuscules aimeraient voir resurgir cette année. Un post sur Facebook appelle notamment à faire vivre une journée d'enfer aux forces de l'ordre.
C'est pourquoi la préfecture de Paris alerte, et c'est plutôt rare, en amont de la manifestation. Selon son communiqué publié ce lundi 30 avril, il faut s’attendre à des dégradations contre les banques, les assurances ou encore les concessions automobiles.
Pour faire face à cela, près de 1.300 policiers et gendarmes vont être mobilisés mardi 1er mai, selon nos informations.
La préfecture de police annonce des contrôles d'identité renforcés mais aussi l'interpellation systématique des manifestants en infraction. Cependant, ces débordements, devenus récurrents, sont particulièrement difficiles à contenir sans faire de blessés. Et c'est ce que la préfecture et le ministère de l'Intérieur veulent éviter à tout prix.
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