Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit lundi 11 décembre, "favorable à titre personnel" à la réduction de la vitesse à 80km/h au lieu de 90km/h sur les routes nationales et départementales du pays. Si les décisions sont prises, cette baisse de vitesse pourrait être mise en place dès le mois de janvier et s'appliquer à la majorité des routes limitées à 90km/h.
"Dans la sécurité routière, le fait de rouler moins vite crée moins d’accident c’est une évidence," a affirmé Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, pour qui "la vitesse fait l’objet d’un grand déni". Emmanuel Barbe l'explique notamment par le fait qu'en France "on aime rouler plus vite. Et quand on regarde qui soutient une baisse à 80km/h, ce sont les femmes qui sont meilleures conductrices."
Pour Yves Carra, porte-parole de l'Automobile Club, "si elle est systématique, non elle ne sera pas efficace parce qu’elle ne sera pas respectée." Le porte-parole de l'association d'automobilistes pense que le meilleur moyen pour lutter contre les morts sur la route dont le nombre a augmenté en 2017 pour la 4e année consécutive, est "une évaluation des routes" pour déterminer les endroits risqués.
"Si on évalue les routes et qu’on baisse pourquoi pas la vitesse à 70km/h sur la partie la plus dangereuse, ce sera respecté parce qu’on aura vraiment la conscience que ce tronçon la spécialement est dangereux", explique Yves Carra.
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