"Dieselgate" : Opel blanchi par Bercy
La Direction des fraudes vient de rendre sa conclusion sur le dossier des émissions polluantes des véhicules diesel de la marque allemande en France.

Carlos Tavares, le patron de PSA, peut pousser un grand "ouf" de soulagement, lui qui vient tout juste de racheter Opel pour 1,3 milliard d'euros. Car, comme d'autres, la marque allemande était surveillée de près par la Répression des fraudes. Le verdict est clair : les investigations menées sur les voitures du constructeur automobile ont démontré qu'il n'y avait pas eu de tromperie. Le dossier est donc clos, même au sujet de la Zafira. Ce modèle avait été pointé du doigt lors des tests sur route lancés par la commission Royal. À l'époque, la marque allemande avait expliqué que son système de dépollution n'avait pas fonctionné de manière optimale.
Si Bercy n'a rien à reprocher à Opel, ce n'est toutefois pas encore le cas de PSA, toujours visé par une enquête. Aujourd'hui Opel est la seule marque visée par l'enquête de la Répression des fraudes, déclenchée après le "dieselgate", à sortir indemne. En effet, les dossiers PSA, Fiat-Chrysler, Volkswagen et Renault ont été transmis à la justice.
Ces deux derniers groupes sont même désormais visés par des informations judiciaires pour "tromperie". Renault clame son innocence. On peut d'ailleurs se poser la question : Opel ayant été blanchi en utilisant les mêmes arguments que les autres constructeurs, le même verdict devrait tomber. Sauf à trouver des preuves d'un logiciel truqueur ait été installé dans des voitures, comme pour Volkswagen en 2015.