Brexit : mouvement de panique dans l'immobilier britannique
ÉDITO - Deux semaines après le référendum du 23 juin outre-Manche, les signaux d'alarme économiques se multiplient. Certains évoquent déjà le retour de la crise financière.

Il n'y avait pas de raison de s'inquiéter jusqu'ici. Mais les derniers développements financiers sont problématiques. C'est l'immobilier qui flanche à Londres. Mercredi 6 juillet, plusieurs fonds communs de placement dans l'immobilier britanniques ont été suspendus. En clair, les épargnants qui avaient mis leur argent dans ces fonds ne peuvent plus les retirer. Les demandes de retrait ont été tellement importantes que les fonds ne pouvaient plus assurer, car tous les investisseurs craignent que le prix de l'immobilier ne chute - et en particulier celui du haut de gamme - à cause du départ des financiers de Londres.
C'est un marché immobilier très volatile. Les prix varient quelquefois de plusieurs pour-cents par mois dans la capitale anglaise, à la hausse comme à la baisse. Voilà plusieurs années qu'il avait fortement augmenté. Il y a une bulle. Du coup, à la moindre alerte, tout le monde est tenté de vendre pour prendre sa plus-value. Une bulle immobilière qui éclate, cela fait toujours des dégâts dans les comptes des banques.