Bretagne : le plan de continuation du volailler Doux validé
Au terme d'une procédure de 18 mois, le tribunal de Commerce de Quimper a validé, ce vendredi, le plan de continuation du groupe Doux (volaille).

Ce mardi, les dirigeants de Doux avaient présenté aux juges leur plan de continuation de l'activité, avec notamment l'entrée au capital du groupe saoudien Almunajem et de la holding de la famille Calmels D&P. Le volailler emploie encore 2.100 personnes après s'être séparé de son pôle frais, sacrifiant près d'un millier d'emplois à l'automne 2012.
Arnaud Marion, qui devient président du directoire du groupe, a déclaré à l'issue du jugement : "On est, avec Jean-Charles Doux (fils du fondateur emblématique du groupe et qui fera partie de la direction du groupe, ndlr) satisfaits de cette décision parce que cela sauve 2.100 emplois."
"Réaffirmer" sa position de leader
La nouvelle gouvernance du groupe prévoit que le fonds Didier Calmels Développement & Partenariat, qui avait racheté une créance de plusieurs millions d'euros à la banque Barclays, premier créancier de Doux, devient actionnaire majoritaire avec 52,5% du capital, aux côtés du groupe Almunajem (25%), premier client du volailler, et de la famille Doux (22,5%).
Cette dernière, qui détient actuellement 80% du capital, deviendra donc minoritaire, et BNP Paribas, qui possède 20% du capital, se retirera. L'accord devrait être finalisé au premier trimestre 2014.
"Les sociétés Doux et Soprat (filiale du groupe, ndlr) peuvent reprendre leur conquête de nouveaux marchés tout en réaffirmant leur position de leader : Doux SA est le premier exportateur européen et le troisième acteur mondial dans l'export de poulet. Soprat est, avec la marque Père Dodu, le leader du marché des produits élaborés panés", a annoncé le groupe dans un communiqué.