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Tanguy Pastureau : c'est la guerre à Roland-Garros
Rien ne va plus à Roland-Garros, qui vit les heures les plus violentes de son histoire : une spectatrice qui mangeait des chips bruyamment a fait interrompre un match, et il y a même eu une bagarre dans les tribunes. Lionel Chamoulaud a quitté le pays, car c'est la guerre sur le court central.
La violence, qui a déjà gangrené le foot, le hockey sur glace, et le tir à l’arc handisport, où sur un groupe de 15 non-voyants, il en reste 3 à la fin, a atteint le tennis. Vendredi, lors du match Gilles Simon-Nicolas Mahut, deux français alors que normalement à la fin du 1er jour il n’y en a plus, le jeu a dû être interrompu. En cause, une spectatrice qui mangeait ses chips bruyamment, ça parait banal, mais à Roland-Garros, ça équivaut à une explosion sur un marché de Bagdad.
Un bruit de
chips et le tennisman est déconcentré, le type qui croque dans un Palmito peut
provoquer l’arrêt du tournoi, Nelson Monfort qui a des gaz, on annule la
compète pour 10 ans.
Avant ça, jeudi,
il y a eu l’incident du pigeon, une pauvre bête s’est coincée dans un câble de
caméra, c’est comme du bondage mais avec un piaf à la place du type en slip de
cuir qui profite du fait que sa femme passe le week-end à Center Parcs avec une
amie. Là, Richard
Gasquet, qui jouait, s’est arrêté, si une chips ça les bloque, un pigeon qui
braille comme Lisa Angell à l’Eurovision face caméra, c’est un traumatisme à
vie.
Roland-Garros
c’est la chienlit, à côté Dany le Rouge c’est Richard Attias en col roulé qui
fait des nouilles pour Cécilia. Federer a même vu venir vers lui un ado voulant
faire un selfie, le jeune l’a pris pour François Hollande.
