VIDÉO - Verratti remplacé : Blanc s'explique

VIDÉO - À l'issue de la défaite du PSG à Barcelone, mercredi, lors de la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions, l'entraîneur parisien a justifié son choix de sortir son milieu italien à l'heure de jeu.

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C'est l'un des choix qui a le plus fait couler d'encre sur les réseaux sociaux mercredi 10 décembre durant et après la rencontre : alors qu'il avait réalisé une première période impressionnante sur la pelouse du Camp Nou (10 duels gagnés, 7 ballons récupérés, le meilleur total des 22 acteurs), Marco Verratti a été remplacé à l'heure de jeu (62e minute) par l''Argentin Javier Pastore, milieu bien plus offensif que l'Italien.

Pour beaucoup de commentateurs, professionnels ou amateurs, sortir l'autre italien de l'entre-jeu parisien, Thiago Motta, aurait été un choix plus judicieux de la part de Laurent Blanc. Pressé de questions sur le sujet, l'entraîneur parisien s'est expliqué en conférence de presse d'après-match.

C'est un vrai choix tactique, c'est un choix offensif par rapport au poste de Marco

Laurent Blanc

"C'est un vrai choix tactique, c'est un choix offensif par rapport au poste de Marco. C'est, oui, enlever un joueur qui vous amène de la sécurité, de la stabilité, de la sérénité, mais devant nos 18 mètres. Et essayer de mettre quelqu'un qui peut vous apporter du mouvement de la technicité, de la passe, devant les 18 mètres de l'équipe adverse".

"Voilà, ça a été un choix offensif, a poursuivi le Cévenol. Ce n'est pas une punition vis-à-vis de Marco, loin de là puisqu'il a été très bon. À un moment donné, il y a des choix à faire, il y a un score aussi à prendre en considération. Certainement que si le score avait été différent, les changements de ce soir auraient été différents aussi. Mais ça, ça fait partie du job de l'entraîneur".

On était menés 2-1, on avait un temps fort, donc j'ai décidé de faire rentrer des hommes frais, des hommes offensifs

Laurent Blanc

"Il fallait un petit peu prendre des risques, a encore développé Laurent Blanc, soucieux de faire passer son message. On était menés 2-1, on avait un temps fort, donc j'ai décidé de faire rentrer des hommes frais, des hommes offensifs (...) Ça été la motivation de ces changements, que ce soit l'entrée de Javier (Pastore, ndlr) ou l'entrée de Pocho (Lavezzi, entré à la place de Blaise Matuidi, ndlr) On a fini pratiquement à quatre attaquants. Il fallait faire un résultat à Barcelone pour garder cette première place, donc il fallait prendre des risques. Et ce n'est pas à cinq minutes de la fin que tu prends des risques, c'est à vingt minutes".

Ces risques n'ont finalement pas payé : Paris a concédé un 3e but à la 77e minute, et abandonné la 1re place du groupe F au Barça. Aussi, Laurent Blanc et ses hommes pourraient hériter du Real Madrid, de Chelsea ou encore du Bayern Munich en 8es de finale...