Après une victoire libératrice et en attendant la venue du grand Barça au Parc des Princes en Ligue des champions, le PSG avait l'occasion de rejoindre l'Olympique de Marseille en cas de victoire au Stadium de Toulouse. Dans un schéma nouveau en 4-4-2 "losange", le PSG a patiné avant de revenir dans la partie à la faveur du déclin physique de son adversaire.
Déjà à la peine lors du match nul face à Lyon (1-1), Serge Aurier n'a pas marqué plus de points face à son ancienne équipe. À l'image d'un collectif dépassé dans les premiers instants par des Toulousains placés haut sur le terrain, le latéral droit parisien a cédé sous la pression.
Après une passe en retrait mal négociée à l'attention de Sirigu, Ben Yedder, en rôdeur, s'est emparé du cuir pour devancer le portier parisien et redresser parfaitement son tir et ouvrir le score. Bien en jambes, l'attaquant des Violets, auteur de 9 buts sur ses 11 derniers matches de championnat, s'est signalé à plusieurs reprises en tirant quatre fois au but lors du premier acte.
Il n'a pas souvent l'occasion de faire ses preuves. Mais depuis les blessures d'Ibrahimovic et de Lavezzi, Jean-Christophe Bahebeck en profite à fond. Le jeune parisien, qui avait déjà délivré une passe décisive pour Marquinhos à Caen, s'est cette fois-ci illustré en égalisant.
Lancé par Verratti dans la profondeur, l'international Espoir a contrôlé dans la course avant de décocher une frappe croisée imparable pour Boucher. Contre le cours du jeu, le PSG est revenu au score sur son premier tir de la rencontre, quelques minutes après la demi heure de jeu.
Avec une composition surprenante en partie expliquée par les blessures des uns et des autres, le PSG a lutté pour s'adapter à un nouveau système de jeu "peu maîtrisé" selon les dires de Bahebeck à la mi-temps. Les rares actions construites et menées jusqu'au but toulousain ont largement témoigné en faveur de l'analyse du jeune parisien qui aurait pu doubler le marque dans le dernier quart d'heure, si sa frappe n'avait pas été contrée in extremis.
Finalement, malgré le triple changement de Blanc qui a préféré sortir Cavani pour le préserver en vue de la Ligue des champions, le PSG a concédé le cinquième match nul de sa saison et ne bonifie pas les trois points pris à Caen. Avant Barcelone et Lionel Messi, le PSG ne trouvera pas matière à se rassurer dans sa visite toulousaine.
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